Depuis la pêche de samedi dernier, je vis sur un nuage. Je regarde ma photo avec le poisson au moins 10 fois par jour.
Ça peut paraître ridicule, mais j’ai investi beaucoup de temps et d’argent pour devenir un « chasseur de maskinongé » et il y a ce blog qui expose au public ma démarche. D’une certaine façon je m’étais mis de la pression. Et si je n’avais eu rien à montré comme résultat en décembre prochain au moment où les eaux sont finalement recouverte de glace? J’aurais eu l’air d’un gars qui a perdu temps et argent dans une aventure ridicule.
Le maskinongé de samedi dernier n’est pas le monstre recherché. Même que pour certain ce n’est même pas un poisson d’une taille suffisante pour en faire une photo. Mais c’était mon premier vrai maskinongé capturé en faisant ce qu’il faut pour en capturer. Le premier avait été plus un coup de chance.
Si je ne devais pas capturer d’autre maskinongé cette année, j’ai au moins celui là à montrer! Mais en vérité j’ai bien confiance à mes chances de faire encore mieux prochainement.
L’euphorie et la fierté de capturer ce gros poisson prédateur est comme une drogue. Une drogue forte. Depuis samedi je ne pense qu’à une chose: retourner sur l’eau pour en pêcher un autre.
On annonce l’arrivée d’un front froid demain (vendredi) qui va chasser la canicule qui sévit cette semaine. J’ai décidé que j’allais prendre congé pour pêcher vendredi à partir de midi. On annonce des orages mais je vais mettre mon imperméable et affronter les intempéries et je l’espère, me frotter à un gros maskinongé.