Mon dernier article sur le blog remonte à près de deux mois. Durant cette période je suis évidemment allé à la pêche, quelques fois, mais moins que par les saisons précédentes. Je pense que le fait d’avoir capturé mon 51″ en début de saison a eu pour effet de m’enlever de la pression et m’amène à prendre ça un peu plus relax. Aussi, contrairement aux saisons précédentes, mon statut « matrimonial » a changé. Je pensais que de disposer d’une semaine sur deux de liberté complète me donnerais beaucoup plus de temps pour la pêche mais ce n’est pas exactement le cas. Il y a déjà 2 jours dans la semaine où je joue au softball. Mais y a aussi le fait que le célibat m’amène à avoir une vie sociale plus active 🙂 . Donc pour toutes ses raisons j’ai un peu négligé la pêche et le blog. Je vais donc faire un petit résumé de ce qui s’est passé depuis le début juillet dans ma vie en ce qui concerne la pêche…
Sortie de pêche au maskinongé du chapitre de Montréal de Muskies Canada
D’abord le 5 juillet il y a eu la sortie de pêche au maskinongé du chapitre de Montréal de Muskies Canada où j’étais accompagné de Denis Gravel, Jimmy Lachance et sa conjointe Mélanie Therrien. Résultat? Zéro et une barre. Skunk sur toute la ligne. La pêche n’a pas été super pour bien du monde. Seulement 6 maskinongés capturés sur les 35 participants. Le front froid n’a pas aidé à la cause. Anthony Hill a remporté le tournoi avec un monstre de 55″!
Nouveau plan d’eau, mêmes résultats
Deux semaines plus tard, Mario, Max et moi attaquions un nouveau plan d’eau. Encore là même résultat. Entre 8:00 et 14:30 nous avons eu trois suiveux et c’est tout. Le moral était au plus bas suite à cette journée. Assez bas pour ne pas avoir le goût d’écrire un article de blog.
Sortie avec Gerry
Fin juillet, enfin les vacances! J’avais deux semaines. Dans la première semaine j’ai accompagné Gerry le mardi pour une journée de pêche dans son bateau. Encore une fois, la journée choisie tombait sur un front froid majeur. Résultat? Deux petits brochets et un doré. On a même pas vu de maskinongé. Je commençais à me décourager. Je suis ressorti le jeudi soir en compagnie de mon amie Isabelle. Encore une situation de front froid. Si j’avais eu à choisir les pires journées de pêche, je n’aurais pas fait mieux.
Séjour à Lac Frontière
À la fin de ma première semaine de vacances je retournais à Lac Frontière. Cette fois j’amenais mon bateau, je voulais avoir ma machine de pêche pour être à mon aise. Durant mon séjour la bas j’ai fait quelques sorties sur le lac et dans la rivière. J’ai pris 5 maskinongés. Rien de gros. Le plus gros faisait 29 1/2″ je crois. Mais j’ai eu bien du plaisir à ne pas « skunker ». J’ai eu de violentes attaques sur des glidders. Les maskinongés ne sont pas gros, mais ils donnent un très bon show!
Monstre perdu
J’étais de retour chez moi pour le dernier weekend de mes vacances. Le samedi matin j’étais sur l’eau avec Isabelle et Mario. Je voulais faire attraper un gros maskinongé à Isabelle. Encore une fois on se tape une journée soleil de plomb sans aucun nuage. Vers 11h00 alors que j’ai pratiquement perdu tout espoir, mon moulinet se mets à crier. Ça déroule vite. J’avais tellement perdu espoir d’une capture que je prends le temps de regarder le sonar pour m’assurer que mon leurre n’était pas accroché au fond ou dans une grosse touffe de potamots. Un fond plat, 15 pieds d’eau, c’est « fish on »! Je saute sur la canne et là je sens les gros coups de tête. C’est très très pesant. Je passe la canne à Isabelle et je commence à lui donner des instructions. Elle fait ce qu’il faut. Elle garde une pression sur le maskinongé mais on regagne les pieds de ligne que très lentement. Ça tire vraiment fort. On a hâte de lui voir la face. Et soudainement, il se décroche. Comme ça. On reste là, super déçus. On ne l’a jamais vu. Il devait être énorme. Il devait être piqué dans la face, y a rien qu’on aurait pu faire de plus. Il était pas bien piqué c’est tout. Mais quelle déception. Ça m’a pris 48 heures m’en remettre.
Tout vient à point à qui sais attendre…
Dimanche matin je retournais à la pêche avec Isabelle, encore dans l’espoir de lui faire prendre son premier maskinongé. Les lignes étaient à l’eau vers 7h30. Il y a tellement longtemps, que je n’avais pas croisé le fer avec un maskinongé et puisque que mes sorties de pêche sont plus espacées, je me demandais vraiment sur quel pattern et secteur j’allais focusser. La confiance n’y était pas vraiment. J’ai même faillit rester au lit, mais Isabelle m’a dit « non, on va à la pêche ». Elle devait avoir un 6e sens ce matin là car même pas 20 minutes de traîne et zzzzzzzzzz zzzzzzzzz!!!!! Fish on! Cette fois ça m’a pris 1/4 de seconde pour le réaliser.
Je saute sur la canne et accuse les premiers coups de tête. C’est très gros ce qui est au bout de la canne. J’invite Isabelle à prendre la canne et je lui donne les directives d’usages. Cette fois ça ne prend pas beaucoup de temps avant qu’on voit le maskinongé et Isabelle n’en revient pas de la grosseur et de la force du poisson. Déjà elle me mentionne qu’elle a les bras morts! Moi j’attends le moment opportun avec l’épuisette. Je n’aurais pas pu faire pire avec la dite épuisette. J’ai vraiment passé près de tout gâcher. J’étais encombré par le moteur et je n’avais pas beaucoup d’espace pour manœuvrer la grosse épuisette. Je suis tout de même arrivé à le mettre de dans. Il était temps. Les deux hameçons avaient commencés à plier.
Wow! Je regarde le poisson dans l’épuisette et c’est vraiment gros. J’ose pas trop parler de 50″ encore, mais j’ai bonne espoir. Quand j’ai saisi la tête j’ai tout de suite su que c’était un mastodonte. Je le place sur le bump board et la mesure officielle donne 51 pouces et un quart. Exactement la même longueur que celui que j’ai pris en juin dernier et sur le même leurre! Isabelle et moi sommes super énervés. Mes mains ont tremblées jusqu’à 20 minutes après la capture. Dans l’énervement on a oublié de mesurer le tour de taille. Pas de photos de remise à l’eau non plus. Le maskinongé était pressé de retourner dans son habitat.
Pour Isabelle, c’était sa 4e sortie de pêche au maskinongé avec moi je crois. J’avais hâte de lui mettre un poisson au bout de la ligne. Je me disais qu’elle va commencer à se dire que je suis un fou furieux qui ne fait que se promener en bateau. Mais tout vient à point à qui sais attendre. En fait elle a pas eu à attendre bien longtemps hein!? Moi j’ai du me taper 4 saisons de plus de 150 heures de pêche chaque avant de capturer un 50+ ». Elle? Son tout premier maskinongé à vie, BAM! 51 pouces! Je suis un peu jaloux…
Mais non suis pas jaloux du tout, j’y suis un peu pour quelque chose 😉 . Je suis bien content de lui avoir fait vivre ça!