Le weekend dernier j’ai fait une petite sortie de pêche dimanche en fin de journée. Pour l’occasion Mario et mon fils Émile m’accompagnaient. J’espérais faire prendre un maskinongé à mon fils pour lui transmettre ma maladie passion.
Être accompagné d’un enfant (9 ans) en bateau n’est pas de tout repos quand il faut conduire le bateau, surveiller le sonar, le GPS et deux cannes. Fallait ajouter à ça la tâche de répondre à ses nombreuses questions. Mais plusieurs de ses questions étaient très pertinentes sur la pêche et je m’efforçais de lui répondre tout en lui refilant un bonbon à l’occasion. Ça aide à patienter…
Malheureusement nous avons fait chou blanc ce soir là. Un retour à la réalité de la pêche au maskinongé après mes récents succès.
Je vais essayer de le ramener à la pêche au maskinongé quand je serai confiant qu’un poisson m’attends quelque part et que j’ai des chances de le capturer en moins de 2 heures.
Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour la pêche dernièrement. Ce weekend j’ai une journée de chasse au petit gibier de prévu, mais je devrais trouver du temps pour la pêche aussi. J’ai un pattern d’eau clair que je veux essayer. La température de l’eau n’a pas beaucoup baissé avec le temps chaud des derniers jours. Selon moi, on est encore loin des « patterns » d’automne. La transition est amorcée par contre avec les herbiers qui fanent.
Histoires de maskinongés
J’avais acheté ce bouquin l’hiver dernier que je viens juste de commencer à lire. “The greatest musky stories ever told” compilé par Musky Hunter Magazine. J’ai parcouru la table des matières et j’ai accroché tout de suite sur une histoire dont l’auteur est Mike Lazarus. En deux pages Lazarus raconte quelques anecdotes de pêche au maskinongé qu’il a été témoin comme guide de pêche.
Une anecdote m’a particulièrement étonnée. Il raconte qu’un jour un de ses clients à capturé un maskinongé de 44″. Une fois dans l’épuisette, ils se sont aperçu que le maskinongé avait un deuxième leurre d’accroché à la gueule. Au bout de ce leurre il y avait un « leader » et un fil de pêche. Au bout du fil de pêche il y avait une canne. Lazarus a reconnu la canne qu’un de ses amis avait l’habitude d’utiliser. Il le contacta et en effet son ami avait perdu la canne la veille lorsqu’un maskinongé avait mordu et que le porte-canne s’était cassé. Les deux leurres étaient les mêmes, mais de couleurs différentes. Le maskinongé avait attaqué les deux leurres à la même profondeur. Mais le fait le plus étonnant est que son ami avait perdu sa canne la veille à 12 km de l’endroit où Lazarus l’a capturé à nouveau… Quelle histoire!