Quand je suis revenu du travail ce soir et que j’ai vu le temps qu’il faisait la maladie du maskinongé s’est à nouveau emparée de moi. Après avoir obtenu l’absolution de ma conjointe et avalé rapidement mon souper, j’ai sauté dans mon bateau en compagnie de mes amis Louis-Philippe et Yan.
On a commencé avec deux secteurs au lancer sans rien voir puis on s’est remis à la traîne dans les mêmes secteurs que la veille. Nous avons essayé les eaux plus profondes en retrait des structures. Nous avons essayé aussi la traine rapide dans le potamot. Mais à la brunante je tenais à revenir à l’endroit où on en avait échappé un la veille. Le soleil était couché et on approchait du point en question. Louis-Philippe dit à Yan, « Je le sens là, le sens-tu? ». Dix secondes après mon moulinet se mets à se plaindre! Pile au même endroit que la veille. Elle nous y attendais! On avait passé là deux fois plus tôt dans la soirée, mais faut croire que ce n’était pas son heure.
Quelques instant plus tard le maskinongé de 44″ de long par 17″ de tour de taille est bien immergé dans la puise. La chaude température de l’eau du moment nécessite qu’on garde le poisson le plus possible dans l’eau. C’est pourquoi j’ai fait le mesurage dans l’eau et que je lui ai sorti juste un peu la tête pour prendre cette photo plutôt bien réussie par mon ami Yan. Le maskinongé est reparti en bonne forme après une courte période de récupération.
Après presque un mois de disette ça fait du bien d’entendre le moulinet faire zzzzzzzzzzzz. En tout cas j’ai eu ma dose d’adrénaline. Quand j’étais penché au dessus du filet pour sortir le leurre de là et mesuré la bête j’avais pas juste les mains qui tremblaient mais les jambes aussi. Même que Louis-Philippe sentait la chaloupe tremblée!
Super ton 44*17 ! j’aurais eu le shake aussi !
Merci! Ça me fait ça même avec un 34″ 🙂