Après 7 jours d’abstinence j’étais de retour sur l’eau vendredi soir. J’avais prévu pêcher jusqu’à bien après le couché du soleil. Je voulais essayer la pêche de nuit.
Mario, mon partenaire de pêche habituel, et un de ses amis m’accompagnaient pour l’occasion. Ils avaient apporté avec eux leur bonne humeur et de l’excellent vin rouge!
Au bout d’à peine 15 minutes de traîne, « fish on » sur ma canne! J’ai juste eu le temps de sortir la canne du porte canne et de sentir quelques coups de tête et il s’est décroché. Juste avant qu’il se décroche on lui a bien vu le dos et à la tête à la surface. Ça nous semblait un poisson d’environ 40″. Je pense que le maskinongé a attaqué le leurre sur le dos évitant ainsi le pire pour lui avec les hameçons. Mais je viens de relire sur comment il faut régler le frein du moulinet dans différentes situation et je pense que j’avais le frein beaucoup trop serré pour la longueur de ligne que j’avais.
J’ai inspecté mon leurre pour voir si les hameçons n’étaient pas pliés et c’est là que j’ai vu une dent plantée dans le leurre en cèdre rouge. La dent n’était pas cassée. Elle a été complètement extraite avec la racine. Le 3/4 de la dent était bien enfoncé dans le leurre. J’étais encore sur le rush d’adrénaline de l’attaque, mais on dirait que voir cette grosse dent planté dans le leurre a ajouté à l’excitation. Mes mains tremblaient comme une feuille. Je vous ai dit que j’aimais la pêche au maskinongé?
On a continué la traîne sur différents secteurs jusqu’à 22h30, mais sans succès. La pêche de nuit est plus difficile. D’abord parce qu’il faut se fier presque uniquement au GPS pour naviguer, ce qui est stressant parfois quand il faut naviguer dans des secteurs hasardeux. C’est difficile aussi parce que l’on ne voit pas le bout des cannes. Il faut vérifier les leurres régulièrement pour voir s’il n’ont pas embourbés d’herbe. À la fin, deux des lignes se sont emmêlés et c’était impossible de les démêler à la noirceur. On a tout mis ça au fond du bateau et nous sommes rentrés.
Voilà pour cette sortie. On a passé du bon temps. Pas de photo de maskinongé, mais j’ai maintenant une dent porte-bonheur dans mon portefeuille.