Dans la vie j’ai deux hobbies: la pêche au maskinongé et le baseball. Ma passion pour la pêche au maskinongé est disons plus active que celle du baseball, mais étrangement, en cette fin de saison de pêche, je ne peux m’empêcher de voir des similitudes entre mes deux passions.
Au début de la saison de pêche nous avons été confronté à Mère Nature plus souvent qu’autrement. Le haut niveau de l’eau au printemps (et même des inondations) est venu chambouler la croissance des herbages aquatiques, l’eau a pris du temps à se réchauffer et les maskinongés n’étaient pas du tout
aux endroits habituels. Les Blue Jays aussi ont eu un début de saison médiocre (9-17 au 1er mai), mais dans les deux on croyait bien pouvoir se rattraper plus tard dans la saison.
Par la suite les choses se sont placées un peu. J’ai commencé à prendre quelques maskinongés, mais les gros restaient très rares. Les Blues Jays
aussi se sont ressaisis (26-28 au 1er juin). Je croyais bien que les choses étaient sur le point de débloquer pour de bon.
Mais quand j’arrivais à provoquer l’appétit d’un gros spécimen, il se décrochait. C’est arrivé plusieurs fois. Trop même. Comme parfois Roberto Osuna sabotait un match ou que les frappeurs des Blues Jays frappaient dans 4 double jeu par match, il me manquait toujours le petit coup de plus pour gagner.
Puis la fatalité de l’échec s’installe. On va à la pêche encore mais la motivation n’est plus la même car cette saison est déjà un peu à oublier. Comme les Jays à 12.5 matchs de la tête au 20 août, l’espoir n’y est plus.
Mais comme au baseball, à chaque début de saison tout espoir est permis et au début avril lorsque les Blue Jays joueront leur match d’ouverture je les écouterai probablement à la radio en préparant mon bateau pour la saison à venir et je serai plein d’espoir pour le championnat de la division est de ligue Américaine et pour que la saison 2018 soit ma meilleure à vie.
Play ball!