Je ne veux pas faire ici mon Benoit Brunet qui galvaude à tout vent le thème de la confiance en parlant des joueurs du Canadiens.
Je veux parler de la confiance du pêcheur qui est pour beaucoup dans le succès de pêche. Je savais déjà que si je m’en vais pêcher en me disant que je vais rien attraper, je risque d’effectivement revenir bredouille. Mais je suis tomber sur ce nouveau blog qui ne compte que deux articles pour l’instant. J’ai lu le premier nommé Confidence is king et c’est excellent. Et j’adore son image d’entête.
Adam Glickman est l’auteur du blog et donc de l’article. Il parle de comment la confiance fait partie de l’attirail du pêcheur autant que les leurres ou un sonar.
Ce que j’aime particulièrement c’est son explication de comment la confiance sert le pêcheur. Glickman dit que comme le tigre, le maskinongé est contrôlé majorairement par son instinct. Bien que les deux predateurs aient un cerveau de dimension très différente (celui du maskinongé serait pas plus gros qu’une gomme à mâcher), les deux savent que s’il persévèrent à poursuivre une proie, ils finiront par réussir. La même logique s’applique au pêcheur de maskinongé qui est plus commun d’appler « chasseur » de maskinongé. Si on persiste avec acharnement à vouloir capturer un maskinongé on devrait finir par y arriver. Dans son livre, Bill Gardner associe plus cette persistance à de l’obstination. Ce qui permet au pêcheur d’être persistant, c’est sa confiance. La confiance que le prochain lancé sera le bon.
Nous sommes des créatures bien plus evoluées que le tigre et le maskinongé mais nous avons tout de même des instincts. La confiance pour le pecheur est un mélange d’instinct et d’expérience. Il faut savoir écouter son instinct. Si on sais que ce que l’on fait est la bonne chose à faire, il faut persister même si le succès se fait attendre. Ou le contraire, ils se peut que les conditions de pêche aient changées par rapport à la dernière fois qui avait été fructueuse. À ce moment il est possible que l’instinct du chasseur de maskinongé lui disent de changer son approche. Glickman dit d’écouter son instinct, que c’est en le faisant qu’on aura confiance. Il faut bien sûr ajouter le savoir et la technique dans le lot, mais l’instinct devrait aider à guider le pêcheur dans le choix de sa technique de pêche.
Si j’ai confiance que les eaux que je pêche sont productives, si j’ai confiance que le leurre que j’utilise est bon, j’aurai confiance en mes moyens. Je serai plus persévèrent, la présentation de mon leurre sera meilleure, je serai plus concentré, etc. Tout ça vient forcément améliorer les chances de succès.
Pour pêcher des eaux productives il faut les trouver. Il est important de constament rechercher de nouveaux secteurs. La prospection sera parfois difficile mais le pecheur pourra toujours terminer par son ou ses « spots » en lequel il a confiance.
Pour les leurres Glickman recommande aux débutants (c’est moi ça) d’avoir au plus deux leurres de chaque types. Pas de chaque marques, mais au moins 2 jerk baits, 2 crank baits, etc. Le leurre passe-partout en lequel Glickman a confiance est le Manta Hang 10.
L’article se termine sur ça: un pêcheur aura beau être vêtu aux couleurs des pros, il reste nu sans la confiance.