C’est cette nuit à minuit que débute la saison de pêche au maskinongé dans la plupart des régions du Québec. Tôt demain matin s’amorcera ma quête du gros maskinongé.
Ma conjointe va venir me rejoindre à bord un peu plus tard et nous allons passer la majorité de la journée à pêcher. Peut-être une petite pause entre 16h et 19h. Elle m’a lancé un défi: elle veut en attraper un plus gros que moi. Moi tant que c’est dans mon bateau et que je suis le guide, je récolte autant d’honneur.
On annonce une journée très chaude avec de bons vents de l’ouest.
Dans ce billet je parlais d’où venait cet intérêt pour la pêche au maskinongé, de mon enfance au Lac Frontière où j’accompagnait mon père à la pêche. Chaque « ti-cul » veut toujours impressionner son père. Ce désir, inconscient parfois, reste toujours là même une fois adulte. C’est un peu là aussi que ma quête prend sa source. Je veux impressionner le bonhomme. Je veux capturer un plus gros maskinongé que celui qu’il avait attrapé lors de ce week end de la fête du travail dans les années 80.