Si parfois je me suis questionné quand à la pertinence de ce blog aujourd’hui je me félicite de l’avoir fait. Parce que mon blog m’aura permis de rencontrer d’autres pêcheurs de maskinongé passionnés et de m’en faire des amis. Parmi eux, il y en a avec qui la communication est passée de virtuelle à des sorties de pêche. Il y a Olivier, un gentleman avec qui j’ai fait deux sorties de pêche dernièrement. Il y a Gerry (alias Pluton sur Québec Pêche) avec qui nous nous sommes promis de faire une sortie de pêche ensemble l’an prochain. Et il y a Martin « Muskie Mart » Bérubé avec qui j’ai pêché toute la journée dimanche dernier!
Le cours
Il va s’en dire que j’en ai grandement profité pour observer et poser mille et une questions que le très sympathique Martin s’est fait un plaisir de répondre. J’ai été surpris et content de constater que je ne suis pas si à coté de la coche que ça. Pour la pêche d’automne du moins. J’ai appris plusieurs petits trucs et j’ai une meilleure idée des structures à rechercher pour l’année prochaine en fonction du moment de la saison. J’ai entre autre observé que Martin stop le bateau de temps à autre pour provoquer un poisson qui suivrait le leurre et j’ai dans mon coffre des DepthRaiders qui vont reprendre du service lors de ma prochaine sortie…
Ce que je retiens surtout c’est qu’il n’y a pas de formule magique. La pêche au maskinongé est une pêche difficile et il faut y mettre du temps et des efforts même si on compte des centaines de captures à son actif.
La pêche
Au départ il avait été convenu que je prendrais le premier « Fish On » (Merci Olivier). Vers 10h30 on passait à la traîne le long d’une structure pas très loin du bord quand le son du frein du moulinet se fait entendre juste à coté de moi. Je vois le bout de la canne s’agiter et je saute sur la canne et ferre le poisson. S’en suit un solide combat, de ses combats qui vous mets de l’acide lactique dans les muscles des bras… J’avais 75′ de ligne derrière le bateau, mais en ramenant mon poisson j’avais l’impression qu’il y avait 750′ de ligne à rentrer. Quelques instants plus tard, le maskinongé est au fond du filet et là c’est l’euphorie. Je tremble comme une feuille et Martin aussi. Il dit que c’est comme ça à chaque fois. C’est pour retrouver un moment comme celui là que les mordus de la pêche au maskinongé endurent les intempéries et les voyages blancs.
Mon maskinongé faisait 42″ et environ 18″ de tour de taille. Ce n’est pas le monstre qui me fera dire mission accomplie. Il y a bien plus gros que ça qui nage dans les eaux autour de chez moi et je veux plus gros. Mais reste que c’est mon plus gros à vie. D’ailleurs, après cette prise, je ne crois pas jamais pouvoir dire mission accomplie en ce qui attrait à la pêche au maskinongé. La quête du plus gros ne s’arrêtera jamais de mon vivant…
Nous avons eu une autre attaque en après-midi, mais il s’est décroché aussi tôt.
Maniaque
Je me croyais un peu zinzin pour cette histoire de pêche au maskinongé, mais je suis bien moins gravement atteint que Martin. Il faut voir la quantité de leurres dont il dispose juste pour la pêche d’automne. Le son du frein d’un moulinet qui déroule le met immédiatement en alerte. Il m’a confié que la meilleure façon de le réveiller lorsqu’il est endormi c’est de faire dérouler un moulinet…
Merci Martin pour cette belle journée et ce gros poisson!
PS: J’ai changé la sonnerie de mon iPhone pour le son d’un moulinet qui déroule!
Mise à jour: Martin a aussi fait un billet sur cette journée de pêche.
Bravo les amis 😉
Journée qui pour moi aurais été très difficile avec les conditions météorologique que vous avez eux ! Bravo encore et probablement que plusieurs pêcheurs qui étaient sur l’eau ont eu de la misère cette journée là aussi !!!
Important de mentionner comme Martin dit de temps en temps…, les petits détailles peuvent faire une grande différence…, j’ai bien cette phrase 😉
Le monstre va venir un jour mon Pierre, j’en suis sûr 😉
Gerry 😉