Quand on pratique régulièrement une activité comme la pêche il faut savoir concilier le temps passé à cette activité avec le temps passé à gagner les sous qui nous permettent de pratiquer la dite activité, et le temps passé à s’assurer que sa progéniture ne braquera pas de banque à 18 ans ou ne sombre dans l’enfer de la drogue à 12 ans… Quand l’activité est la pêche au maskinongé, le defi de conciliation est encore plus grand.
Ajoutez à cela qu’il est préférable de pêcher le maskinongé par temps couvert, au moment d’une variation de pression barométrique et dans une bonne période solunaire, les fenêtres d’opportunités deviennent de plus en plus étroites.
Il faut surtout attacher une grande importance à la météo. La météo peut favoriser la pêche ou pas, mais en automne il faut en tenir compte pour le facteur sécurité aussi. J’ai un bateau de 16′ mais devant des moutons soufflés par un vent nordais je trouve le rebord bien bas.
C’est donc en tenant compte de toutes ces contraintes à la pratique de mon activité que j’ai choisi le dimanche avant-midi pour pêcher lors du weekend dernier. J’avais décidé/négocié ça le mercredi précédant, mais la météo a changé et le dimanche avant-midi s’est avéré être le pire moment possible de tout le weekend.
J’ai rebroussé chemin aussitôt sorti de la rivière. Un gros vent du nord avec de fortes bourrasques ont eu raison de ma bonne volonté. On a donc plutôt opté pour de la pêche au « petit gibier » dans des secteurs à l’abri du vent. J’ai péché perchaudes, crapets, quelques beaux achigans à petite bouche et un minuscule « fouille roche zébré ».
Depuis samedi dernier que je suis à refaire la boutique en ligne de ma conjointe. Je me suis couché au petites heures quelque fois pour que le site soit prêt pour le 1er octobre. J’ai donc accumulé pas mal de « air lousses » cette semaine. La composante famille aura un peu moins de poids lorsque viendra le temps de planifier mes sorties de pêche du weekend. Je dit mes car j’ai l’intention d’y aller plus d’une fois ce weekend.
Cette fois je ne me ferai pas prendre. Je vais attendre d’être plus près du weekend pour me fier à la météo. Pour l’instant, dimanche semble être la journée où je concentrerai mes efforts.
Octobre est le mois des captures de maskinongés monstres. J’espère rencontrer mon monstre ce week end.
Beaucoup de pluie a tombé depuis deux jours. L’ami Gerry me disait qu’il n’avait pas de succès en période de crue des eaux. Ça regarde mal pour ça. Je pense bien que je vais opter pour les eaux claires.
PS: Ce weekend c’est le gros tournoi d’achigan Berkley B1 sur le lac St.-François. Bonne chance à mon ami Jonathan Bélanger!
Vraiment cool ton blog Pierre; j’aime ta façon d’écrire 😉 Ça donne le goût d’aller pêcher!
J’ai passé mon enfance à la pêche avec mes frères, amis et cousins et je n’ai que de bons souvenirs mis à part celui ou mon cousin Éric s’est élancé avec sa canne munie d’une mouche en plume d’une taille étonnante et que l’hameçon s’est prit au vol dans mon oreille…ouch…ça ressort pas comme ça entre… fallu couper l’hameçon (et non l’oreille eheh)
Bonne chance ce weekend!
Ciao!
Salut Pierre 😉
Tu dis: Octobre est le mois des captures de maskinongés monstres. J’espère rencontrer mon monstre ce week end
Un petit détaille ! les années se suive et ne se ressemble pas alors, le mois des monstres peux aussi être en novembre et décembre…tout dépend de la météo…
Octobre vlà bien des années comme les vieux pêcheurs disaient être le meilleur…(ils pêchaient seulement dans ce moment là en plus…pas l’été…en capuraient un gros et se disait des pêcheur de musky…)…
MAIS novembre / décembre aujourd’hui… avec le changement climatique…
Pour moi, y’a differentes saisons dans une saisons, une saisons est divisé… (c’est normal, le début du printemps n’est pas comme la fin du printemps, même pour l’été et l’automne… 😉
Toujours une question de température le l’eau 😉
Gerry 😉