Je suis revenu bredouille de mes deux dernières sorties de pêche. Mardi de la semaine dernière Louis-Philippe et moi avons affronté un fort vent du nord-est toute la soirée pour terminer avec une canne cassé et aucun maskinongé. Puis samedi dernier Mario, Marc-André et moi étions sur l’eau aux petites heures, encore une fois dans des conditions difficile de forts vents du nord. On a passé l’avant-midi à chasser le maskinongé alternant entre la pêche au lancer et à la traîne. La seule prise de la journée fut un doré de 23″ capturé par Marc-André sur un gros « crankbait ». Deux « skunks » consécutives c’est dur sur le moral.
Mais hier soir j’étais de retour sur l’eau en compagnie de Louis-Philippe et Guillaume avec la ferme intention de mettre fin à cette léthargie. Après avoir discuté avec quelques pêcheurs qui m’ont prodigué de bons conseils, j’avais comme plan de match de faire surtout de la traîne dans des secteurs où l’eau est un peu plus profonde. Avec les temps chauds et la température élevée de l’eau il semble que les maskinongés se tiennent un peu plus en profondeur.
La léthargie a pris fin rapidement. Moins de 30 minutes après avoir mis les lignes à l’eau, on a un « fish on » sur la canne de Guillaume. Une belle capture de 45″ x 19″ qui fait beaucoup de bien au moral. Le maskinongé a mis beaucoup de temps à reprendre ses esprits dans cette soupe. Nous l’avons gardé à l’eau pratiquement tout le temps, mais il a quand même fallu le tenir un bon 10 minutes avant qu’il récupère et qu’il nage vers les profondeurs. C’est important de garder le maskinongé le plus possible à l’eau avec la température de l’eau si élevé. D’ailleurs, cette semaine Guillaume a vu un maskinongé d’une quarantaine de pouces mort qui flottait sur le lac Saint-Louis. Dommage. Peut-être une séance photo qui a durée trop longtemps.