Question de profiter des longues journées de juillet, j’ai decidé de faire une sortie de pêche après le travail hier. Pour l’occasion j’étais accompagné de Guillaume et Simon que j’ai rencontré au dernier meeting de Muskies Canada. Histoire de ne pas se dévoiler nos « spots » de pêche respectifs et d’apprendre à se connaître, nous avions convenu de pêcher un secteur que nous connaissions tous les 3.
En fait c’est un secteur que je connais bien, mais que j’avais pêché principalement à la traîne avec un taux de succès assez occasionnel. Cette fois nous avions convenu de pêcher au lancer principalement. Avec mes récents succès au lancer j’ai acquis beaucoup de confiance en cette approche.
En départ nous avons travaillé deux secteurs où le potamot était bien present, mais pour ne lever que des brochets. Puis Simon nous indique un endroit qu’il a récemment découvert et qui lui semblait prometteur. On se rend sur le secteur, je stop le hors-bord et on commence à lancer nos leurres. Simon est juste à ma droite et à son premier lancer un gros remous brise la surface calme de l’eau derrière son leurre. Fish on!
C’est gros! Le maskinongé fait plusieurs sprints que Simon doit se contenter de contenir du mieux qu’il peut. C’est le poisson qui decide. On arrive à le faire entrer dans l’epuisette et là je vois bien que c’est très long. On y va de quelques photos rapides puis on le mesure. On est à un demi pouce du 50″! Quelle belle bête!
À cette période de l’année l’eau est très chaude et la température extérieure aussi. Si on veut s’assurer que le maskinongé soit en bonne santé lorsqu’on le remets à l’eau, mieux vaut ne pas le sortir de l’eau du tout. Le maskinongé donne tout ce qu’il a dans le ventre lors du combat, puis au moment où il a besoin de reprendre son souffle, on le sort de l’eau. Il ne peut alors plus respirer et l’air est très chaude. C’est comme si un athlète olympique qui courre le 800 mètres, plongeait de 30 secondes à 1 minutes sous l’eau, dans un spa, après sa course…
On peu prendre d’excellentes photos simplement en soulevant la tête hors de l’eau pour le temps de la photo comme je l’avais fait à la fin juillet l’an dernier. Le mesurage dans l’eau avec une civière est la meilleure façon de diminuer le temps passé hors de l’eau. Mais hier, dans l’excitation du moment, nous avons complètement oublié de le faire. Mea maxima culpa. Faîtes ce que je dit, pas ce que je fais… Le prochain que je capture je le garde à l’eau si on a encore ces conditions météo. Néanmoins, après un bon 5 minutes au repos dans l’eau avec la tête face au courant, le maskinongé est reparti comme il est venu, soit comme une fusée!
Bravo Simon pour ton flaire! C’est comme s’il avait su au mètre près où se trouvait le poisson. On a passé une super belle soirée pour un petit mardi. Mine de rien, les skunks se font rares cette saison!
Wow…juste a lire ton histoire.j’en reve déjà !
Je pêche bcp l’achigan et aussi brochet et doré et l’hiver j aime bien taquiner la perchaude malgré que depuis cet année la perchaude est fermé pour une periode de 5 ans au Lac St-Pierre pres de chez moi…le maskinongé est tre present et bcp de beaux specimens sont attrappé regulierement…
…espece que je n’ai jamais pris alors de lire vos.recis m’en font saliver et felicitation pour faire attention de preserver l’espece
Merci de me lire!